327. D. p. L é n v d l p. II.Les dégres de signification. CHAPITRE XV : Les degrés de signification. II. SUPERLATIF. B. SUPERLATIF RELATIF. 2º Emploi.
327. Le superlatif relatif se décline comme un adjectif ordinaire.
Actuellement on ne l'emploie guère qu'au défini ; peut-ètre est-ce là un effet de l'influence romane.
Ex. : on da izaitea, hobe bizitzea, hoberena ongi bizitzea, il est bon d'exister, meilleur de vivre, le mieux est de bien vivre (on aurait attendu hoberen);
arrotzak urrikari ditut, bainan etchekoak [etxekoak] urrikariena, je plains les étrangers, mais je plains le plus les gens de ma famille (ici aussi on eût attendu urrikarien, et urrikariena surprend d'autant plus qu'il se rapporte au pluriel etchekoak [etxekoak] ; cet article doit être un article adverbial, comme d'ailleurs l'article le dans l'expression le plus).
On trouve parfois le partitif à la place du nominatif indéfini.
Ex. : arrotzak urrikari ditut, etchekoak [etxekoak] urrikarienik.
Même les adverbes mis au superlatif relatif prennent actuellement soit le suffixe partitif -ik, soit l'article singulier -a.
Ex. : hobekienik egiten duena, celui qui le fait le mieux ;
kanta zagun ahalik gorena chantons le plus haut possible.