145. Deuxième partie. Les éléments non verbaux de la phrase. I Les noms: CHAPITRE VII: Déclinaison des noms. IV. SURDÉCLINAISON. Application. 1º Génitifs possessifs déclinés.

Publié le par Grammaire Basque

145. 1º Le génitif possessif en -en est entièrement déclinable sur gain aux trois nombres.

Il constitue une sorte d'adjectif ou, plus souvent, de pronom possessif.

 

Pratiquement le génitif possessif ne se surdécline qu'à deux cas indéfinis.

 

a) Le prolatif.

 

Ex. . aita, père; aitaren, du père; aitarentzat, pour le père.

 

Ce prolatif  es un prolatif d'intérêt ; il signifie "en faveur de", tandis que le prolatif construit sur le thème simple signifie "à titre de".

 

Ex. : aitatzat nahi dugu, nous le voulons pour père (prolatif attribut);

aitarentzat ekharri ditut, je les ai portés pour mon père (prolatif d'intérêt).

 

b) Le partitif

 

Ex. : lan, travail ; lanaren du travail; lanarenik, de... du travail.

 

Cette dernière forme n'a de sens que dans une phrase comme celle-ci ; laborantzak lanarenik ez du emaiten, l'agriculture ne donne pas de (salaire) du travail, c'est-à-dire ne paie pas la peine (ellipse).

 

NOTA. Le génitif possessif surdécliné au singulier et au pluriel sert à traduire celui de, ceux de, etc.

 

Ex. : aitaren, du père; aitarena, celui du père; aitarenaren, de celui du père; aitarenari, à celui du père; aiten, despères; aitena, celui des pères;  aitenari, à ceux des pères; aitenaren, de celui des pères; aitenen, de ceux des pères, etc.

 

Avec le verbe ètre, ce génitif au défini sert à marquer l'appartenance, la possession.

 

Ex. : liburu hori Piarresena da, ce livre est à Pierre.

 

 

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